Le 5 mai 2023, la messe pour les 202 de la mort de Napoléon et des soldats morts pour la France a été célébrée par S.E. Mgr. Antoine de Romanet de Beaune en la cathédrale Saint-Louis des Invalides. Retour sur ce temps fort en vidéo.
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La mort de Napoléon Ier survient le 5 mai 1821 à Longwood sur l’île de Sainte-Hélène, durant son exil, à l’âge de 51 ans.
Alité depuis le 17 mars, l’empereur est atteint de douleurs atroces à l’estomac. Il accepte de moins en moins les aliments, les vomissements réguliers l’affaiblissent de jour en jour. Il se lève le 1er mai 1821 mais une faiblesse l’oblige à se faire recoucher. Il a fait placer en face de son lit le buste de son fils, sur lequel il a constamment les yeux fixés. Le 3 mai, les symptômes deviennent plus alarmants. Le 4 mai, on a quelque espoir à la suite d’une forte dose de calomel (toxique chlorure de mercure) administrée par son médecin anglais Arnott et deux de ses confrères, mais contre l’avis du médecin corse François Antommarchi. L’effet qui en résulte est toutefois extrêmement violent2.
Durant la nuit du 4 au 5 mai, Napoléon est dans un état comateux. À peine conscient, il semble qu’il prononce les mots « tête… armée… ». Dès le matin, ses compagnons se réunissent à son chevet, se doutant bien que cette journée-là sera la dernière. Il expire le samedi 5 mai 1821 à 17 h 49, étant âgé de cinquante et un ans, huit mois, vingt et un jours.
Le lendemain, le gouverneur de l’île sir Hudson Lowe vient en personne avec son état-major et le commissaire français, le marquis de Montchenu, constater officiellement la mort du « général Bonaparte ». En sortant de Longwood, il déclare à son entourage : « Hé bien, Messieurs, c’était le plus grand ennemi de l’Angleterre et le mien aussi ; mais je lui pardonne tout. À la mort d’un si grand homme, on ne doit éprouver qu’une profonde douleur et de profonds regrets. »
Le traité de Finkenstein ou Finckenstein est une alliance conclue entre la #Perse (aujourd’hui l’#Iran) et la #France au château de Finckenstein, en Prusse-Occidentale, le 4 mai 1807.
Allié à la Grande-Bretagne, le shah de Perse Fath Ali voit dans la Russie une menace, notamment pour ses positions du Caucase. Il cherche à se rapprocher avec Napoléon Ier, alors en guerre avec la Russie. Il envoie à Finkenstein, où se trouve le quartier général de Napoléon, son ambassadeur Mirza Reza. Le 4 mai, un traité d’alliance entre la France et la Perse est signé.